
SCIENCES DU COMBAT
RECHERCHE & DÉVELOPPEMENT
2000-2014

OPÉRATIONS SPÉCIALES

Durant cette deuxième période de 14 années, l’orientation de ses recherches se concentrent essentiellement sur les niveaux opérationnel et stratégique du combat.
1.INNOVATIONS
Le programme spécial de création d’opposition opérationnelle « TEAM STARTS »
Il a amélioré et innové, le programme « TEAM-STARTS », la très secrète et efficace formation américaine destinée à créer une dynamique libératrice au sein de n’importe quel type d’opposition politique en incapacité de se constituer, de démarrer, de s’organiser et de planifier sa lutte contre un régime dictatorial, en ne dispensant que le savoir utile et pratique pour atteindre le seuil organisationnel minimal, nécessaire pour élaborer une planification opérationnelle réaliste.
Originellement le programme « TEAM STARTS » n’englobait que le savoir-faire nécessaire à la conception, la préparation et la mise en œuvre d’un changement politique et/ou d’une lutte démocratique.
En Afrique, cette formation n’était dispensée qu’exclusivement par 2 agences extérieures du renseignement US, destiné aux oppositions politico-militaires bloquées à cause de leur phase de constitution inachevée, ou incapacitées à cause de dysfonctionnements organisationnels, ou affaiblies à cause d’un commandement déficient sans leadership.
Après avoir été initié au programme « TEAM-STARTS » auprès d’une cellule spéciale d’experts américains impliqués dans la lutte contre la dictature du Président MOBUTU Sese Seko en 1997 au Zaïre, il a été amené à son tour à le dispenser à plusieurs mouvements d’opposition en Afrique subsaharienne.
En 2008 il obtient la pleine maîtrise du programme « TEAM-STARTS » après avoir innové le programme « TEAM-STARTS », auquel il a inséré plusieurs méthodes de planification efficaces et amélioré la cohérence didactique, lorsqu’il commandait une opération de restauration démocratique en Afrique Centrale.
2.INVENTIONS (+ test en condition réelle)
Voici deux inventions qui lui ont permis de remporter des succès opérationnels sans précédent.
La matrice d’analyse multi-niveaux « STRATEGOS »
En 2004, il a inventé « STRATEGOS » pour renforcer le programme « TEAM STARTS » avec un instrument d’analyse et de planification simple d’utilisation, mais puissant dans ses résultats et prévisions.
« STRATEGOS » est une matrice d’analyse holistique et multi-dynamique (résultats croisées et interactifs) pour traiter (plus précisément, pour radiographier) des situation complexe de crise politique ou de conflit armé ayant plusieurs protagonistes, et pouvant aller jusqu’à intégrer plusieurs dizaines de mouvements protagonistes de différents types dans la même analyse, établie dans une chronologie définie.
« STRATEGOS » propose plusieurs traductions intuitives de l’évaluation de la situation sous la forme de représentations symboliques, qui permettent une compréhension immédiate et claire de contexte complexe.
La matrice « STRATEGOS » permet plus que la simple analyse de situations complexes, elle permet aussi des simulations très réalistes à variables interactifs, et permet surtout des projections en temps réel des évolutions possibles de la situation, ou des probabilités opérationnelles.
« STRATEGOS » sert à radiographier, à analyser, à monitorer, à simuler, à projeter, et à planifier.
Doctrine « Force & Combat »
Durant la guerre, l’enjeu de la stratégie est l’obtention d’une suprématie multi-vecteurs dans la globalité des espaces du conflit et subséquemment l’objectif principal de la tactique est l’acquisition d’une dominance physique des forces sur le théâtre opérationnel.
Actuellement pour pouvoir vaincre les différentes armées ou milices sur les théâtres opérationnels, urbains ou naturels, il faut avoir la capacité de supplanter les points forts et d’exploiter les points faibles des multiples doctrines militaires (anciennes et modernes) qui sont enseignées dans les académies militaires contemporaines ou acquises dans les centres d’entraînement tactiques modernes.
Étant généralement confronté à des unités tactiques formées à ces doctrines occidentales (allemande, américaine, anglaise, belge, française), russes ou chinoises, il les a diagnostiquées empiriquement et analysées rigoureusement pour dégager une compréhension plus juste des combats actuels, avant de fonder sa propre doctrine tactique, pour forces spéciales ou unités de choc.
Il l’a nommée « Force & Combat », elle est destiné aux unités non organiques et à forte capacité opérationnelle chargée de pouvoir obtenir rapidement une « dominance flexible », c-à-d multiforme, dans les combats directs en milieu urbain, en environnement naturel ou en terrain accidenté et difficile.
Sur le plan structurel, la doctrine « Force & Combat » comporte une innovation majeure du fait que le staff des instructeurs soit intégré en tant que cellule opérationnelle au niveau de l’État-Major, car considérée comme élément stratégique permettant d’obtenir la suprématie, au lieu d’être placé au niveau G3 (les opérations) ou G4 (la logistique et le support indirect) comme traditionnellement dans la quasi-totalité des forces armées au monde.
Sur le plan du commandement, la doctrine « Force & Combat » n’intègre que des tactiques simplifiées destinées aux grades officiers et sous-officiers, auxquelles ils seront formés en temps réel sur la zone de conflit grâce au programme mnémo-visuel « Sim-Tac ».
Sur le plan, des déploiements combat, des engagements feu et des contacts embuscades, idem que pour le commandement, les techniques d’assaut des combattants sont réduites aux réflexes innés ce qui garantit une acquisition rapide et profonde durant l’instruction.
De 2013 à 2014, il teste pour la deuxième fois en condition réelle sa nouvelle doctrine tactique « Force & Combat » lors de l’opération « Sarayo » en Centrafrique en formant exclusivement l’ensemble des unités de forces spéciales de RJ sur base de la doctrine « Force & Combat » ; formation qui apportera dès les premiers combats des résultats impressionnants lors d’engagements contre les groupes rebelles.
Grâce aux tactiques efficaces de « Force & Combat » il prend le contrôle très rapidement de plusieurs localités stratégiques du nord-ouest.
Le résultat le plus significatif de l’efficacité de la doctrine « Force&Combat » est le fait que les Forces Spéciales de R-J n’ont subi aucune perte sur les 5 premiers engagements de haute intensité qui se sont d’abord déroulés le 24-12-2013 sur l’ensemble des territoires et des trois axes routiers qui séparent Bemal de Deboura et de Paoua, ce premier jour de combat provoqua la perte de 45 combattants de la Seleka ; suivi de deux combats le 17-01-2014 à Boguila et Goré et du 19-01-2014 à Sido sur l’axe Markounda – Bossangoa qui provoquèrent que des pertes légères dans les rangs de la Seleka ; poursuivi par un lourd engagement le 22-01-2014 à Boguila et Bodjomo (2 jours de combats), ce quatrième combat de haute intensité a fait 22 tués dans les rangs de la Séléka ; et pour conclure cette séquence de combats de haute intensité, les FS-R-J ont encore combattu le 23 janvier 2014 sur l’axe Boguila-Markounda et fait 13 morts dans les rangs de la Séléka.
Le bilan total de ces premiers combats avoisinait les 90 combattants de la Seleka tués, ces pertes sérieuses de la Séléka sont dues à l’acquisition d’une « dominance flexible » par la nouvelle doctrine « Force & Combat », ainsi qu’aux nouvelles tactiques d’assaut des combattants.
3.AUTRES INVENTIONS ET INNOVATIONS NON-PUBLIÉES
Entre 2000 et 2013, il a aussi développé les inventions et innovations suivantes, toutes testées opérationnellement, cependant celles-ci n’ont pas fait l’objet de publications publiques.
Méthode « Side-Hit » (combat au bâton pour professionnels)
Méthode « A-DOG » (neutralisation d’un chien d’attaque ou de combat)
Méthode « WinWAR » (conduite stratégique simplifiée d’un conflit armé)
Méthode « TIVAP-VICIRA » (planification séquencée d’opération décisive)
Système « SADAX » (forces spéciales, tactique de combat urbain ou en terrain difficile)
Méthode « ROLEX » (planning et tactique d’embuscade urbaine)
Méthode « CAPLAN » (techniques et tactiques de capture stratégique)
Méthode « D6D » (techniques de dominance)
Méthode « A-BLIND » (combat rapprochée pour non-voyant)
Méthode « A-CAP » (survie et résistance pour prisonnier de guerre)
Méthode « SIMTAC » (cours tactique simplifié pour chef d’unité analphabète)
Méthode « RS-QT » (tactique d’assaut de haute intensité)
Système « SBS » (techniques et tactiques d’opérations maritimes)
Méthode « DEFLOW » (tactique de défense « basse »)
Méthode « INVINCIBLE » (set d’exercices spéciaux pour la détermination)
( accès directs aux archives : palmarès, arts-martiaux, sécuritaire, politique, vidéos, brevets )
Guide pour les notes de pages ci-dessous :
– Les références surlignées en rouge clair signalent des vidéos.
– Les références surlignées en vert kaki signalent des dossiers officiels.
– L’auteur en rouge, signale que KALONDA Omanyama – Francois TOUSSAINT a écrit l’article.