
SCIENCES DU COMBAT
RECHERCHE & DÉVELOPPEMENT 1980-1997

CONFRONTATIONS PROFESSIONNELLES
Durant cette première période de 17 années, l’orientation générale de ses recherches est le combat rapproché sous toutes ses formes.
Ses travaux initiaux se situe essentiellement aux niveaux technique et tactique du combat, c-à-d qu’ils ne concernent principalement que les situations de confrontations professionnelles à courte distance, telles que les arrestations de police, les interventions sécuritaires, les réactions défensives pour protéger le VIP, etc.
Pour chaque technique développée, les objectifs à atteindre sont :
applicabilité réelle sous stress,
neutralisation immédiate et effective,
adaptable à tout type d’opérateur,
efficacité d’acquisition.
Parmi ces divers développements, 5 techniques inédites préfigurent en tête de ses premières inventions, et constituent des apports incommensurables au monde militaire et sécuritaire.
La méthode de tir « Side-Car »
Le système de protection rapprochée « ASAX »
La méthode de défense contre les attaques aux couteaux « Side-Cut »
La méthode de progression lente, pour primo intervenants, « PATHS »
Le cours de renseignement, module 1 du cursus, « i1 »

1.RECHERCHES

Ses principes
Au niveau technique, il n’accepte uniquement, que ce qui a été démontré applicable et prouvé efficace en combat, c-à-d une volonté immuable de coller à la réalité du terrain, qui ici est conditionnée par l’absolue nécessité de simplicité dans l’exécution.
Il prône que seule la simplicité permet la lucidité de l’esprit en combat.
Au niveau de la supériorité, il intègre notamment l’évolution permanente des modus operandi des agresseurs qui nécessite tout le temps des réadaptations et des nouvelles approches d’entraînements professionnels, dans lesquelles la capacité prioritaire à acquérir devient la polyvalence opérationnelle.
Au niveau mental, il soutient que « agir permet un contrôle de la situation, réagir nous soumet à la situation », atteindre cette attitude du guerrier, pouvant être définie comme « cet état permanent et proactif … » à comprendre comme l’art de « l’initiative » dans le combat, est considéré comme la finalité au cœur de sa réflexion tactique.
In fine, il cite : « Que l’esprit l’emporte toujours sur la matière ».

Au niveau de la préparation, il affirme que : « Pour être fort aujourd’hui, il faut être équilibré », c-à-d un équilibre au sein de ses forces, et pour y parvenir ou s’améliorer il existe deux manières :
celle de développer ses points forts jusqu’au maximum atteignable en acceptant de conserver certaines faiblesses initiales tout en ne comptant que sur ses points forts pour compenser ces dernières ; ou alors,
éliminer le maximum ses faiblesses, pour pouvoir accéder à une répartition homogène de ses points forts, c-à-d une force équilibrée ».
Ses études fondamentales
La condition mentale du guerrier est l’ossature de sa recherche, dans laquelle l’étude approfondie de la prise de l’initiative est la colonne vertébrale.

L’apparence de l’ennemi (qui étudie essentiellement le comportement, repris sous le terme « behaviorisme » est l’un des cours majeur au FBI) est comparable à la masse musculaire de sa recherche, qui représente le champ des dynamiques possibles, et dans cet entendement, c’est tout particulièrement réfléchi et omniprésent dans son approche tactique. Il a fortement enrichi cette pénétration et appréhension de l’ennemi en puisant des pans entiers de la psychologie appliquée, pour exemple, l’utilisation des archétypes de Carl Gustav JUNG pour définir des typologies.
L’étude des types de foules est la continuité de son étude comportementale.
L’efficacité des points vitaux classiques, tel que l’attaque au couteau de la jugulaire, constitue le système nerveux de sa recherche, dans laquelle les analyses qu’il porte aux effets des l’impact est réexaminé et testé méthodiquement afin d’évacuer toutes fausses croyances et évidences pour atteindre une efficacité certaine et maximale en combat.
En mars 1997 c’est l’article titré « Les bons réflexes :répétitions ou visualisation et sensation ? » qu’il a rédigé pour la revue « FIRE », qui l’a indubitablement confirmé son statut de chercheur incontournable dû à la minutie et robustesse scientifique de ses recherches et développements.
Ses recherches spécifiques
Il a également porté une grande attention aux spécificités des femmes dans le monde militaire et sécuritaire, pour lesquelles il a développé plusieurs « méthodes sources », c-à-d n’étant pas des conversions à partir d’éléments ou de concepts masculins, mais des développements à partir de composants sources féminins, ce qui garantit une adéquation naturelle et une efficacité contextuelle.
En combat à mains nues, il a conçu la méthode « Women Active-Defense » qui a été partiellement intégrée au programme « WE » qui englobe l’ensemble des aspects de la self-défense féminine.
En protection rapprochée, il a développé plusieurs techniques spécifiques d’escorte et de tir pour les femmes.
L’organisation de sa recherche
1) Le conditionnement mental du combattant, la psychologie de l’agresseur et la maîtrise de soi constituent la pierre angulaire de son travail de recherche sur : « comment devenir un guerrier ».
Le résultat direct de ce triptyque de recherche est la désignation de la dominance comme moteur tactique.
2) L’analyse scientifique de la notion de réflexe au travers des aspects suivants : le quantitatif nécessaire, le schéma causal, la méthode d’assimilation, la logique d’acquisition, les dangers et problèmes inhérents, et le processus déclencheur constituent la constante perfectible de ses recherches.
La retombée la plus intéressante de cette recherche permanente est cette double conception : les réflexes mécaniques (automatique et musculaire, sous-entendant l’action défensive, c-à-d un contexte de surprise et de non-anticipation) et les réflexes dits réfléchis ou « intelligents » (volontaire et cognitif, sous-entendant la capacité proactive, c-à-d un contexte d’analyse rapide et de décision « anticipée »).
3) Quant aux recherches appliquées elles sont ponctuelles et forment l’univers de concrétisation, dans lequel il mène, dans le cadre de l’innovation ou de l’invention le dépoussiérage de certaines pratiques sécuritaires séculaires qui posent de longue date des problèmes non résolus et embarrassants.
Exemple d’innovation : il a revu et relevé toute la procédure et l’entraînement de sécurisation d’une arme à feu individuelle.
Exemple d’innovation : il a reformulé les techniques verbales d’appui au combat.
Exemple d’innovation : il a perfectionné l’attaque des certains points vitaux privilégiés (tel que la jugulaire) par l’utilisation d’angles d’attaque implacables.
Exemple d’invention : il a repensé le tir de combat ou de survie de fond en comble et l’a adapté aux nouvelles nécessités d’engagements armés.
Quelques-unes de ses premières théorisations
Il a inventé le concept de « cannibal stress » qui a renouvelé la compréhension et l’entraînement pour l’acquisition de l’attitude guerrière.
Il a simplifié et rationalisé la notion de mise hors de combat de l’adversaire par une visualisation et formulation applicable à toutes formes de combat, peu importe le type de protagoniste.
Il a formulé ce bon sens « … pour apprendre correctement, il faudrait d’abord apprendre à se déplacer seul, puis passer au tir statique (stable) proprement dit, avant d’ensuite passer au tir en déplacement », qui a permis le développement d’une pédagogie plus efficace.
Il a enrichi les techniques SWAT du tir en mouvement par l’inclusion d’une préparation mentale définie par la notion de « combat readiness ».
Il a établi les 4 règles de base du déplacement de combat :
1) conserver les articulations fléchies en permanence,
2) sélectionner pour chaque segment d’un parcours le pas efficace (safe step, side step, Groucho step, cross step),
3) avoir une concentration mentale continue jusqu’à l’acquisition du « flow », c-à-d que « la pensée coule sans arrêt vers la cible »,
4) toujours débuter l’entraînement par un seul hostile à combattre ; qui ensemble ont posées les bases structurées du séquençage des programmes de formation.
2.INNOVATIONS
En opération SWAT
Il a innové sur toute l’étendue du spectre des techniques de tir en mouvement, qui concernent principalement les SWAT team, car ces derniers opèrent généralement en déplacement, ce qui représente un énorme défi opérationnel en termes de tir de réponse et surtout de précision durant le tir.
En apportant plusieurs innovations déterminantes au niveau de ces compétences spécialisées de tir ; telles que les techniques de tir en milieux confinés, la vision tactique en combat, les techniques d’approches et d’ouverture d’angles de tir lors d’une prise d’otage, la procédure « FADE » (Flash Analysis of Danger and Escape) et la technique d’augmentation rapide de sa capacité de vison nocturne (sans équipement) ; ces deux dernières innovations sont issues et font partie de son invention majeure, qu’est le « Modèle 4 ».

En protection rapprochée
Il a énormément innové au niveau des techniques de « gestion du VIP », de passage dans une foule et de points de pression clean « PPCT » (pressure points control techniques).

3.INVENTIONS
Voici quelques-unes des premières inventions qui lui ont permis d’asseoir sa réputation de chercheur polyvalent, celles-ci sont par ailleurs devenues des piliers conceptuels pour ses autres recherches.
Méthode de tir « Side-Car »
En 1995 lorsqu’il a exposé pour la première fois sa technique de tir « Side-Car » en Belgique, les médias ont en fait la une avec ces titres : « une invention belge qui fait du bruit » et « une technique de tir inédite », car « Side-Car » venait juste de s’imposer comme la plus performante des techniques de tir existantes à Nashville devant les responsables et instructeurs du FBI de Memphis au Tennessee. Du coup, le FBI a immédiatement qualifié la méthode « Side-Car » de « The Next Step » dans le monde très fermé et peu évolutif du tir de combat.
Pour parvenir à une si grande révolution technique, il a minutieusement étudié les diverses méthodes de tir pratiquées depuis la normalisation des armes de poing dans les forces de l’ordre, des plus anciennes aux plus récentes :
« speed rock » des cowboys,
« sasia » de la police judiciaire française,
« weaver-stance » du Shérif Weaver,
« practical shooting » du Colonel Jeff COOPER (retraité de Corée),
etc..
Il compléta ces études approfondies avec une intégration judicieuse des principes et mécanismes des arts martiaux dans le tir de combat, compatibilité qu’il découvrit au fil des expériences sur le terrain à propos des liens exploitables entre les arts martiaux et le tir de combat.
Il prit ensuite en compte les statistiques de 1993 du FBI sur les tirs et les échanges de tirs des policiers en service, dans lesquels 30 % des policiers tués sont exécutés par leurs propres armes en service ; pour développer et fondre dans la méthode « Side-Car » plusieurs techniques de « weapon retention » adapté au travail des forces de l’ordre.
Il y ajouta encore plusieurs autres études du FBI datées de 1992 sur les manières de tirer et les méthodes d’acquisition par les criminels des réflexes de combat, celles-ci furent très étonnantes et particulièrement riches en enseignements, car elles ont par ailleurs permis d’améliorer les entraînements statistiques techniques et tactiques d’unités d’interventions.


Quand l’expression « The Next Step » fût promulguée par le FBI, la communauté des instructeurs de tir fût ravivée par cette qualification si tranchée, pour comprendre cette réaction il faut la contextualiser dans une temporalité où tous les centres de recherches, bancs de test de l’industrie de l’armement, champs de tir, camps d’entraînement font de la recherche fondamentale et appliquée depuis des décennies sans avoir produit de découverte majeure, d’innovation significative ou de pure invention.
Il prit ensuite en compte les statistiques de 1993 du FBI sur les tirs et les échanges de tirs des policiers en service, dans lesquels 30 % des policiers tués sont exécutés par leurs propres armes en service ; pour développer et fondre dans la méthode « Side-Car » plusieurs techniques de « weapon retention » adapté au travail des forces de l’ordre.
Il y ajouta encore plusieurs autres études du FBI datées de 1992 sur les manières de tirer et les méthodes d’acquisition par les criminels des réflexes de combat, celles-ci furent très étonnantes et particulièrement riches en enseignements, car elles ont par ailleurs permis d’améliorer les entraînements statistiques techniques et tactiques d’unités d’interventions.
En revanche, la nouvelle méthode de tir « Side-Car » fût décrite par les experts du FBI comme étant une conception globale très différente, une incroyable progression technique et une nette et spectaculaire efficacité dans le du tir de combat à l’arme de poing ou d’épaule, provenant pour la première fois dans l’histoire des techniques de tir, du résultat d’une rigoureuse recherche scientifique et empirique de longue durée ayant eu comme ligne principielle de développement d’être : logique, simple et naturel. C’est pour ces premières raisons que « Side-Car » est considérée comme l’étape suivante (le futur) des techniques de tir de combat.
Les autres raisons de cette promulgation du FBI est que cette recherche a apporté 15 innovations techniques majeures (vision, réflexes, stabilité, contrôle, précision, vitesse fondamentale, vitesse combinée, cadence de tir, protection, sécurité, déplacement, rechargements, enrayages, rétention d’arme, combat combiné), et une dizaine d’améliorations tactiques, qui combineées ensemble, génèrent une méthode de tir inédite extrêmement efficace qui répond réellement aux nouveaux besoins des unités de police et des forces spéciales, car intelligemment intégrée techniquement et nettement plus simple conceptuellement, avec une terminologie corrigée et plus claire.

La qualification « The Next Step » par le FBI permet aussi de situer la méthode « Side-Car » comme, étant le futur par rapport au déclin de la technique de tir « Weaver » (c-à-d la Weaver stance) qui ne correspond plus du tout aux besoins actuels des unités ordinaires et des forces spéciales.
La comparaison, point par point, de la méthode « Side-Car » versus la « Weaver stance » démontre que « Side-car » est très complet et coche toutes les cases des nécessités techniques et des exigences opérationnelles.
Après avoir révélé sa méthode de tir « Side-Car » et exposé les principaux avantages directs pour les forces de l’ordre au FBI à Nashville aux USA et en Europe dans son centre d’entraînement SHAN SECURITY, il développa plusieurs programmes de formation intégrés (sécurité, règles, théories, principes, techniques, tactiques, scénarios et mise en situation spécifiques liés aux participants) articulés autour de « Side-Car » à destination exclusive des professionnels, qui eurent un succès immédiat aux USA, où 350 professionnels furent formés durant les premiers 6 mois.
En Europe il débuta ses premières formations en Belgique avec 2 jours de super-entraînement pour plusieurs instructeurs de tir bruxellois (6 moniteurs et un aide-moniteur), provenant de plusieurs zones de police de Bruxelles, dont les Communes d’Anderlecht, Molenbeek, Saint-Josse et Schaerbeek.

Dans le même temps, la méthode « Side-Car » a commencé à intéresser les Israéliens et les Asiatiques.
En dehors de l’univers des forces de l’ordre et des forces militaires, c’est l’univers du cinéma international qui a unanimement adopté cette position de tir inédite qui est plus spectaculaire et particulièrement expressive pour les scènes d’action qui nécessitent un mix de combat à main nue et de tir à courte distance pour satisfaire au cadrage dynamique qui se doit d’englober tout dans un seul plan rapproché.
Méthode de tir de secours « Shot »
Dans la foulée de la méthode « Side-Car » il invente la méthode « SHOT » (Single Hand Operating Tactics) pour augmenter l’opérationnalité de « Side-Car » dans les situations où le tireur est en incapacité d’utiliser l’un de ses bras en combat suite à une blessure par balle ou une immobilisation physique quelconque.
Procédure de tir de combat « 5 R’s »
Dans le cadre d’une optimisation ultérieure de la méthode « Side-Car » il invente le processus « Double 5 R’s » théorisé par la formule « 5R = 5R » qui définit la séquence de la boucle réactionnelle en combat avec arme à feu, dont l’application apporte une maîtrise comportementale lors d’échanges de tirs.
Procédure de tir de combat « 5 R’s »
Dans le cadre d’une optimisation ultérieure de la méthode « Side-Car » il invente le processus « Double 5 R’s » théorisé par la formule « 5R = 5R » qui définit la séquence de la boucle réactionnelle en combat avec arme à feu, dont l’application apporte une maîtrise comportementale lors d’échanges de tirs.
Méthode de défense contre les couteaux « Side-Cut »
Sa vision globale du combat l’oblige à prendre en compte les nouvelles réalités du combat de survie. Considération qui oriente ses recherches à l’étude de l’ensemble des armes blanches ou d’appoint utilisées dans les combats actuels à courte distance ou en corps-à-corps.

Son premier constat est que l’arme dominante et probablement la plus dangereuse en combat rapproché se révèle être le couteau – sous toutes ses formes et tailles –. Car il est facilement dissimulable, transportable, silencieux, accessible et sans limites d’utilisation comparativement aux armes à feu qui doivent être rechargées.
Son deuxième constat est qu’il y a un manque flagrant d’approche scientifique dans les cours de défense contre les couteaux. Il entame dès lors énormément d’expériences scientifiques et de tests réels du combat au couteau qui lui permettront d’évaluer sans tabou la dangerosité des attaques au couteau, et d’explorer les rares moyens réalistes pour y faire face efficacement et survivre.
Durant ses recherches initiales, il découvre rapidement l’importance des facteurs psychologiques dans la défense contre un couteau pour laquelle il développera plusieurs techniques faciles à apprendre et simples d’application.
Afin de garder une certaine cohérence dans le développement de sa méthode de combat contre les couteaux, il s’inspire du format et de la logique d’un développement précédent en empruntant une formulation par acronyme, et il crée « Side-Cut ».

Système de protection rapprochée « ASAX »

Les années 70 ont connu un développement rapide dans tous les domaines de la protection (permanente et rapprochée) des victimes potentielles et virent l’apparition des premières écoles de formations pour la protection des personnalités et autres dignitaires.
En parallèle, il a développé une expertise basée sur plusieurs années échanges et entraînements croisés avec des unités militaires de protection en zone de guerre et d’unités de protection présidentielles qui a abouti à l’élaboration du système de protection rapprochée « ASAX », qui comme « Side-Car », est aujourd’hui adopté par la majorité des unités de protection à haut risque.


L’évolution continue des modus operandi des agresseurs force la protection rapprochée d’apporter de nouvelles réponses opérationnelles en permanence pour rester en capacité de protection, cette réalité le poussa à théoriser un nouveau paradigme pour la protection rapprochée afin de pouvoir s’adapter et faire face à tout nouveau type de menace qui pourrait être exercé, ce qui l’amena à formuler une nouvelle philosophie de l’escorte basée sur la notion de l’eau qui évoque l’adaptation et la fluidité versus le box qui évoque la limitation et la rigidité.
Dans le cadre de ses développements, il a formulé les 3 principes fondateurs de « ASAX » :
1. Entre les temps de l’anticipation et du réflexe défensif, il existe le temps du « check », la qualité de celui-ci détermine en temps réel la capacité de protéger.
2. Psychologiquement, si vous vous sentez être dans un « box », vous agirez (mentalement) comme si c’était réellement fermé et il n’y aura pas d’échappatoire…
3. La surprise et la violence d’une attaque doivent absolument changer de camp dès « l’offensive-défensive » sous peine d’être broyé et détruit.


Il a conceptualisé « ASAX » comme une technique d’escorte (combat) très proactive, qui recherche l’obtention : 1) d’une supériorité tactique (par la dominance topographique) et 2) d’une réelle efficacité en combat (par la neutralisation immédiate et effective), afin d’obtenir ou de retourner l’avantage de « l’effet surprise » (c-à-d, choquer et piéger les agresseurs) avant de dégager la personnalité protégée et de pouvoir l’évacuer.
Il a conçu et assemblé « ASAX » à partir de différents savoirs issus du renseignement, des arts martiaux, des tactiques des forces spéciales, des urgentistes et ambulanciers, du body-language, de procédures de recrutement spectral et polyvalent auquel il a intégré plusieurs modules moins courants tel que : la « gestion du principal », les « SEP », les « SOP », le « CAT » et plutôt inhabituel tel que les techniques et tactiques de contre-embuscade (contact, riposte, contre-attaque et poursuite) qui font de « ASAX » un système de protection rapproché complet et efficient.
Self-défense urbaine féminine « WE »
Profondément imprégné de la justesse théorique du Wing-Chun et impressionné par le génie de sa fondatrice, la nonne Ng Mui ; il porte un regard très critique aux innombrables cours de self-défense dispensés actuellement aux femmes, car ils sont systématiquement générés ou calqués de cours pour hommes.
D’autant que ses expériences professionnelles démontrent en continu les capacités non négligeables des femmes, et les rôles indéniables qu’elles peuvent détenir dans l’univers de la sécurité.
Ses observations qualitatives l’amène à reposer une à une, toutes les questions sur les spécificités de la femme du point de vue du combat en général.
Cette « approche native » le pousse ensuite, avec l’aide d’une de ses assistantes de recherche la professeure de Wing-Chun Chantal B., a explorer prioritairement la conception du combat d’un point vue strictement féminin ; aux fins de développer des techniques hyperréalistes, et de repenser de fond en comble des tactiques urbaines applicables, car conçues et créées pour elles à partir de zéro.
Pour y parvenir, il commence par rejeter l’ensemble des approches habituelles, qui consistent à « féminiser » les techniques existantes, initialement développées pour des hommes par des hommes.
Dès lors, il élabore de nouvelles techniques avec l’aide de plusieurs chercheuses multi-compétences, qui les testeront dans des conditions hyperréalistes d’agressions, chacune validée par d’excellentes performances.
L’ensemble de ses recherches lui ont permis de conceptualiser le programme « WE » , extrêmement efficace en combat réel contre un homme – même d’un certain gabarit –, et qui se distingue singulièrement par sa méthode unique d’apprentissage et de mémorisation ; qui développe en un temps record une attitude décisive face un agresseur et de véritables réflexes en combat.
Le programme « WE » s’articule en 4 modules :
Women : les réalités incontournables de la femme,
Men : les vérités ignorées de l’homme,
Évacuation : les tactiques défensives de dégagement multi-situations,
3 techniques : les techniques de neutralisation à spectre large.
4.AUDITS
Il a réalisé plusieurs projets d’audits de vulnérabilité pour des sites stratégiques officiels et de multinationales (énergie, transport, finance, ressources naturelles) sous monitoring tiers ; ainsi que des projets d’audits de capacité pour des agences officielles, unités militaires entre 1996 et 2013.
5. AUTRES INVENTIONS ET INNOVATIONS NON-PUBLIÉES
Entre 1980 et 1997, il a aussi développé les inventions et innovations suivantes, toutes testées opérationnellement, cependant celles-ci n’ont pas fait l’objet de publications publiques.
Grille « SLD » (Simple – Logique – Déterminé = validation opérationnelle)
Méthode « AD » (Active Defense = combat rapproché professionnels)
Système « ASAD » (D. = Driving, escorte mobile équivalent A.S.A.X.)
Système « OPAR » (conduite défensive et offensive, incluant des tirs)
Système « L-CAT » (Long – Conter Assault Team = anti et contre-sniping)
Système « RADIAL » (planning variable, chrono-espaces concentriques)
Méthode « MAT » (Modern Arresting Tactics)
Méthode « HASIG » (Hand Signal = communication gestuelle structurée)
Méthode « PATHS » (Progression and Assault Tactic for Hazardous Situations)
Méthode « FAST » (Forces Assault and Special Tactics)
Armement « Alligator » (double-lame intégrée pour les opérations spéciales)
Plateforme « LEMED » (trousse-station d’intervention intégrée, de premier soins en combat)
Module « i1 » (intelligence-renseignement, cursus 1 = undercover ou agent clandestin)