
GUERRIER ATYPIQUE
PENSÉE - CAUSES - PROCÈS

Parcours
1.CAUSES POLITIQUES
Zaïre – UDPS, protection de Frédéric Kibassa Maliba
Il s’engage dans l’opposition à la dictature du Président MOBUTU SESE SEKO, en offrant ses services de protection rapprochée au leader de l’UDPS, Frédéric KIBASSA MALIBA, lors de son passage en Belgique pour prononcer un discours dénonciateur à l’Union Européenne.
RDC – R11Congo
Le livre « Terreur africaine », de Colette BRAECKMAN, publié en 1996 aux éditions Fayard, dénonce la lourde responsabilité des occidentaux dans la situation qui prévaut au Zaïre inspira plusieurs élans contestataires dont celui du Commandant François TOUSSAINT – KALONDA Omanyama, un sincère amoureux de sa terre natale et véritable patriote.
Cause centrale
Dès son entrée en politique, le Commandant François TOUSSAINT – KALONDA Omanyama se montre sensé par le diagnostic systémique qu’il porta sur le régime du Président MOBUTU SESE SEKO, cette analyse permit de catégoriser le régime sur le plan légal en tant que « O;C. », c.-à-d. une organisation criminelle de filiation mobutiste ; définition pertinente.
Qui permit à son tour de disséquer la mécanique interne de « O.C. » mobutiste, avec comme résultat, concret, la formulation de l’acronyme aide-mémoire « RIANED », qui schématise la stratégie de « O.C. » par une chronologie séquentielle et fonctionnelle.
En 2008, le rapport de « Human Right Watch sur la RDC, corrobore et confirme dans la durée, jusqu’à ce jour, le diagnostic du Commandant François TOUSSAINT – KALONDA Omanyama, c.-à-d. que les Présidents changent en RDC, mais « l’O.C. » mobutiste perdure avec son système RIANED.
Création
Peu de temps après, le Président MOBUTU SESE SEKO est renversé le 17 mai 1997 par le mouvement AFDL, et son leader Laurent Désiré KABILA, s’autoproclame nouveau Président et le Zaïre devient la République Démocratique du Congo.
Malheureusement, celui-ci s’engage dans les pas du dictateur déchu et est directement combattu par une multitude d’oppositions, dont le R11Congo (Résistance des 11 Provinces du Congo) fondé et établi secrètement à Kinshasa en 1998, avant de transférer son QG à Cape-Town en Afrique du Sud en 1999.
C’est là que le R11-Congo fut politiquement conceptualisé et organisé par l’ancien Ministre des Travaux Publics en exil, le Professeur KIRO Kimathe Emmanuel et par le Commandant François TOUSSAINT – KALONDA Omanyama, qui en prendra la Présidence jusqu’à la cessation du mouvement.
L’établissement du R11-Congo en tant que mouvement politico-militaire permit de sortir de l’ombre et de s’exprimer sur la crise politique nationale et sur les règlements de conflits régionaux qui déstabilisent le Congo.
Positionnement et éthique
Le R11-Congo n’est ni une rébellion ni une révolution, c’est une pure résistance à l’occupation par des armées et des milices étrangères, composée que de patriotes et militaires congolais ; ce qui en fait de facto le seul mouvement de lutte armée qui n’est pas soutenu par l’un des pays voisins belligérants au conflit.
Et le Commandant François TOUSSAINT – KALONDA Omanyama est le seul leader congolais à ne jamais avoir été compromis, d’aucune manière que se soit, par le régime du Président MOBUTU SESE SEKO ou par celui du Président Laurent Désiré KABILA.
Mais ce qui retiendra le plus l’intérêt des Congolais fut sans conteste son sens du sacrifice et son dévouement altruiste.
Vision
Sur un plan visionnaire et sur celui des débats nécessaires à avoir pour réaliser la remise en état du pays, peu de politiciens actuels ne peuvent lui faire face dans une confrontation dossier par dossier en matière de développement du Congo, tant sa maîtrise des dossiers est profonde, et tant son esprit d’innovation est prolifique et pragmatique.
Quant à la vision militaire et sécuritaire du Congo, ce n’est quasi aucun d’entre eux qui peut débattre avec lui en matière fondamentale et opérationnelle, car sa connaissance des protagonistes en présence est excellente, et ses analyses géopolitiques pertinentes.
Les solutions sécuritaires sont simples, SI chacun respecte les critères de base de la mise en œuvre.
Déclarations
Son discours est différent des autres acteurs politiques et fait mouche auprès de la population congolaise, quant à sa rhétorique souverainiste, elle fait sens auprès des chefs coutumiers, et des combattants patriotes ; car ses convictions sont claires et traditionnelles, d’autant que son importance sur l’échiquier est manifeste.
Ainsi, quand le Commandant François TOUSSAINT – KALONDA Omanyama dit « le Congo aux Congolais », cela prend un sens réel, exprimé son idéologie souverainiste et nationaliste sans ambiguïté, et confirmée par une réalité concrète sur le terrain.
Le R11-Congo fût par la voix de son Président, le Commandant François TOUSSAINT – KALONDA Omanyama, la première à critiquer « Les Accords de Lusaka » qui ne prenaient pas en compte la véritable dimension congolaise des négociations, c.-à-d. qu’ils ne s’intéressèrent pas aux réelles souffrances et nécessités de la population congolaise.
« Le règlement et la résolution de la crise au Congo ne passera que par la reconnaissance de la population en tant qu’acteur à part entière, c.-à-d. conforté dans son rôle primordial de ‘’Souverain Primaire’’ pour ensemble restaurer nos valeurs et travailler au renouveau du Congo ».
Citation du Commandant François TOUSSAINT – KALONDA Omanyama à l’issue des Accords de Lusaka.
Le 6 décembre 2000, le Président Laurent Désiré KABILA, envoya une invitation officielle par l’entremise de son Ambassadeur en Belgique, A.R. KISONGA MAZAKALA, pour effectuer un déjeuner de travail avec le R11-Congo et des officiels Congolais, en vue de préparer les Pourparlers de Niamey au Niger le 11 décembre 2000; mais le Commandant François TOUSSAINT – KALONDA Omanyama déclina celle-ci par voie officielle pour ne pas se compromettre dans l’une ou l’autre forme de clientélisme ou corruption politique.
Popularité
De 2000 à 2001, le R11-Congo réunissant plusieurs milliers de combattants en armes, fut la plateforme politico-militaire avec une capacité de frappe non négligeable, qui mobilisa le plus les anti-KABILA les plus déterminés.
Cet engouement populaire provoqua beaucoup d’arrestations de partisans du R11-Congo dans les grandes villes au Congo, et généra des vagues de défections militaires dans tout le pays.
C’est durant cette période que l’ex-conseiller de sécurité du Président MOBUTU SESE SEKO, Maître José NIMY Mayidika intégra le R11-Congo en tant que Vice-Président.
En parallèle, à cette montée en puissance militante, le Commandant François TOUSSAINT – KALONDA Omanyama fît trembler, à cause de son carnet d’adresses international très fourni, le régime dictatorial du Président Laurent Désiré KABILA jusqu’à son assassinat le 17 janvier 2001.
Cessation de la lutte et nouvelle cause...
Dès lors, le R11-Congo cessa toutes ses activités politiques et opérationnelles pour se donner le temps d’observer le nouveau Président, Joseph K. qui succéda au feu Président Laurent désiré KABILA.
Mais très rapidement, le R11-Congo fit le constat qu’une nouvelle dérive dictatoriale s’était mis en place.
Durant ce début de règne, le Commandant François TOUSSAINT – KALONDA Omanyama a directement mené des investigations clandestines sur le terrain (viols au Sud-Kivu, tortures à la prison de Makala, etc.) et plusieurs enquêtes approfondies sur les structures et l’organigramme de la nouvelle « O.C. » en place aux fins de consolider les nouvelles revendications du peuple contre l’imposture en cours.
Cependant et malgré un faisceau de condamnations, national et international, l’eurodéputé, le libéral Louis MICHEL fit pourtant du Président Joseph K. son nouveau protégé.
En parallèle, le journal belge « Le soir » du 20 janvier 2001 affirme pourtant dans ses pages que la mère du Président Joseph K. est tutsie, donc il y a imposture.
Mais quelques jours plus tard, ce même journal fera volte-face et déclarera que sa mère est finalement bien congolaise contre une opinion quasi unanime au Congo.
Le président Joseph K. que l’Occident a contribué à l’installer au pouvoir au début 2001 a aussi bénéficié d’une totale occultation du droit de regard de l’Union Africaine, de la CDAA et des pays voisins.
Ce 1er point concernant l’imposture d’origine, a mis en opposition profonde, le nationalisme du Commandant François TOUSSAINT – KALONDA Omanyama avec la position ambiguë de l’Occident.
Durant cette période de déni international, Colette BRAECKMAN devient sa principale alliée dans les médias, allant jusqu’à exprimer en « lingala » dans l’un de ses articles « botika mwana » (laissez l’enfant tranquille en parlant du Président Joseph Hypolite K. qui était massivement rejeté par la population congolaise à cause son origine tutsie), faisant fi de l’ensemble de ses positions démocratiques soutenues depuis ses débuts journalistiques.
Dans le même temps se déploie un réseau belge – essentiellement des libéraux du parti belge le MR – d’adoption politique afin de faire le lobby du nouveau Président, Joseph K., à l’international.
Pour démonstration, il y a le rôle antidémocratique du libéral Armand de DECKER qui accuse un ténor de l’opposition, Jean-Pierre BEMBA, d’être le commanditaire des troubles civils dans Kinshasa et paradoxalement il justifie d’autre part le massacre par la Police Nationale du groupe d’opposition « Bundu Dia Kongo ».
Dans la foulée, ces dénis belges à répétition confortèrent le Président Joseph, et permirent de nouveaux accords de coopération, notamment de formation militaire au Congo.
Ce 2ème point concernant la formation militaire, a mis, en confrontation indirecte, les véritables résistants congolais formés et soutenus par le Commandant François TOUSSAINT – KALONDA Omanyama et l’opportunisme cynique de l’État belge.
Ces dernières décennies, plusieurs analyses critiques sur ces réseaux influences et ingérences néocolonialistes ont vu le jour pour, dénoncer l’impact politico-militaire de ces officines en RDC.
Ces réseaux désignés sont la « Francafrique » pour la France et la « Belgafrique » pour la Belgique.
En juin 2006, c’est manifeste, le libéral Louis MICHEL devenu entre-temps Commissaire européen à la coopération internationale se prononce et soutient délibérément le fait que son protégé est le seul espoir pour le Congo, cette ingérence s’effectue en entente parfaite avec le Rwanda.
Cette ingérence politique sur le Congo est aussi exercée à partir d’un groupe d’intérêt occulte le « CREAC » (acronyme pour Centre de Recherche et d’Expertise d’Afrique Centrale), qui se nomme aussi informellement le « Dialogue de la Rotonde » ; ce groupe fut fondé par le Doyen des parlementaires belges, mais la liste de ses membres est confidentielle.
Ces différentes familles belges sont des dynasties en politique et sont régulièrement épinglées dans des dossiers politico-économiques du Congo, tels que le blanchiment d’argent, les contrats attribués illégalement, etc.
Mais malgré leurs puissances respectives, ces réseaux n’emportent pas l’unanimité des médias.
C’est précisément le cas du film documentaire de Thierry MICHEL, « L’empire du silence », qui explique parfaitement l’envers du décor de la crise politique congolaise qui prévaut depuis la dictature du Président MOBUTU SESE SEKO, et révèle l’ampleur de la situation de dévastation socio-économique du Congo provoquée et entretenue par les puissances occidentales depuis des décennies.
C’est aussi le cas très combatif du journaliste belge Hubert LECLERC qui dirige « La Libre Afrique » sur le net, média qui dénonce systématiquement la puissance tentaculaire de ces réseaux étrangers, ainsi que la permanence de la criminalité étatique qui se perpétue de gouvernement en gouvernement, mettant en exergue le cynisme judiciaire et répressif de ces pouvoirs successifs.
En somme, le fin justifie les moyens… tout acteur positif pour le Congo, qu’il soit étranger tel que le Secrétaire Général de l’ONU Dag HAMMARSKJÖLD, ou Congolais tel que le Premier Ministre, Patrice Émery LUMUMBA doit être écarté ou neutralisé ; cette liste ne se limite pas qu’à ces 2 noms et aurait même tendance à s’allonger.
La politique belge, d’ingérence postcoloniale, qui au Rwanda, favorisa et plaça le groupe ethnique tutsi au pouvoir face aux Hutus qui furent minorés et « déclassé », s’appliqua également au Congo, en reléguant l’ethnie Tetela au rang d’ennemi de l’Occident (et donc de la Belgique), au profit du clan ethnique du Président MOBUTU SESE SEKO. Ce qui a eu, pour conséquence directe, l’assassinat du Premier Ministre Patrice Émery LUMUMBA qui est d’origine Tetela, tout comme son descendant et compatriote, le Commandant François TOUSSAINT – KALONDA Omanyama.
Ce 3ème point concernant les réseaux d’influence et d’ingérence néocolonialiste, a eu pour conséquence l’exercice d’une pression politique sur une affaire judiciaire en cours et eu des effets néfastes au niveau de la notoriété publique du Commandant François TOUSSAINT – KALONDA Omanyama.
2.DÉTENTION POLITIQUE ET PROCÈS POLITISÉ
RDC – Soupçons patriotiques à motifs ethniques en 1997
Fin novembre 1997, le Directeur en fonction de l’ANR Paul KABONGO fit arrêter et torturer le Commandant François TOUSSAINT – KALONDA Omanyama pour de faux motifs patriotique afin de l’écarter de l‘appareil sécuritaire au profit d’officiers d’origine katangaise.
Il dut sa libération à l’intervention son aîné, Germain M. qui occupait la fonction de Conseiller politique au sein de l’ANR.
RDC – Détention à caractère ethnique en 1998
En août 1998, les Généraux John NUMBI et Eddy KAPEND firent arrêter et torturer au camp Kokolo (la base logistique de l’armée de terre) le Commandant François TOUSSAINT – KALONDA Omanyama dans le cadre d’une rivalité pour le contrôle de l’unité de Protection présidentielle ainsi que de de la Police Nationale avec le Général Faustin MUNENE, qui était le supérieur direct du Commandant François TOUSSAINT – KALONDA Omanyama, afin d’à nouveau écarter tout non katangais de l‘appareil sécuritaire.
Durant cette détention de 3 mois, il fut condamné à mort et mené au peloton d’exécution à 3 reprises.
Cette fois-ci, il dut sa libération, à une négociation, avec le Général John NUMBI, ayant pour enjeu la conception experte d’un projet d’unité présidentielle, qui devra être effectué par le Commandant François TOUSSAINT – KALONDA Omanyama ; qu’ensuite le Général John NUMBI pourrait présenter en son nom propre au Président Laurent Désiré KABILA afin obtenir ses grâces et une promotion.
RDC – Mouvement insurrectionnel au Sud-Kivu en 2008 / 2009
La Cour Militaire de Kinshasa-Gombe ouvre et instruit le rôle pénal « RP 054-CMG-09 », sur prescription secrète de la Présidence, sous la supervision du Général MUNKUTU pour inculper le Commandant François TOUSSAINT – KALONDA Omanyama de : « avoir comme auteur ou coauteur, dirigé, organisé, ou commandé un mouvement insurrectionnel dans la localité de Baraka dans le territoire de Fizi au Sud-Kivu, entre le 29-11-2008 et le 06-01-2009 ».
La Présidence l’accuse d’avoir dispensé des formations en stratégie et tactique militaire aux factions « Mai-mai » combattantes suivantes : YAKUTUMBA, ZABULONI, MAYELE, NAKILIBA, et DUNIA ».
Les motifs de son arrestation, les tortures intenses et prolongées, le transport aérien secret, la réception à l’aéroport de Kinshasa identique à celle de Patrice Émery LUMUMBA (le visage tuméfié, les vêtements déchirés, les poignets menottés, et maintenu assis à l’arrière d’un pick-up par une garde de militaires lourdement armés), le transport au travers de Kinshasa sous haute sécurité, et sa détention secrète dans un cachot de l’ANR démontre sans l’ombre d’un doute la nature ethnique de l’arrestation, et en précise les enjeux politiques congolais et belges.
Cette arrestation arbitraire et les tortures subies firent l’objet d’une question au Parlement belge, faite en cette occurrence par Herman Decroo.
Toutes les ONG internationales (Amnesty International, DHI, CICR ) ont relayé, l’arrestation à caractère politique, du Commandant François TOUSSAINT – KALONDA Omanyama, et les tortures qu’il a subies, ainsi que les conditions inhumaines de ses détentions, d’abord dans le cachot secret de l’ANR, suivie de celle de la prison de Makala.
Idem avec les médias internationaux tels que la RFI et la BBC Afrique.
La prison de Makala prévue pour contenir 1 200 détenus en contenait plus de 5 000.
Le Commandant François TOUSSAINT – KALONDA Omanyama était détenu dans le pavillon VIII (nommé la « capitale ») par les détenus, car destiné aux détenus ayant occupés de hautes fonctions d’État.
Durant cette détention, le Président Joseph Hypolite K. a reçu le 02-02-2010 la visite du libéral Louis MICHEL, qui n’a pas abordé ce sujet sensible afin de ne pas froisser le Président.
Suite à cette rencontre de « soutien », les milieux politiques et civils congolais ont suspecté les personnalités politiques et médiatiques francophones belges d’être impliquées dans un complot international dont le but est de maintenir Joseph Hypolite K. au pouvoir.
D’autant que le libéral Louis MICHEL décrivit le Congo comme étant un État de droit possédant de vraies fonctions régaliennes.
Parallèlement, malgré les critiques acerbes exprimées, mais justifiées et démontrées, décrivant le Congo, comme un « énorme gâchis », par Karel De GUCHT le 16 décembre 2009 au Parlement Européen à Strasbourg, le libéral Louis MICHEL continuera de clamer haut et fort que Joseph Hypolite K. est « l’espoir pour le Congo » ou qu’il est « l’homme de la situation ».
Le Commandant François TOUSSAINT – KALONDA Omanyama fût acquitté officiellement par le Procès Verbal RMP 0857 / MBJ / 2009 du Président de la Cour Militaire de Kinshasa-Gombe, le Lieutenant-Colonel Magistrat Paulo Ilunga DIKITA, lors de l’audience du 25-09-2009 tenue à la prison de Makala, en présence de ses avocats, dans la Commune de Selembao.