
GUERRIER ATYPIQUE
CHRONOLOGIE

PARCOURS
1.ÉPOQUE SPORTIVE


De 1984 à 1990, son palmarès complet de compétition, en Kung-fu et en Karaté, souligne sa polyvalence dans les arts martiaux asiatiques.
Ses victoires principales en Kung-fu combat au KO « sanda » 散打 et en Kung-fu style « taolu » 套路 sont les suivantes :
Champion du monde « sanda » en 1990, à Kuala Lumpur en Malaisie,
Champion du monde « sanda » en 1988, à Shenzhen en Chine (les Chinois remportèrent les combats dans toutes les catégories, sauf celle de la catégorie – 80 kg qu’il remporta au KO, performance considérée à valeur de titre Olympique par la majorité des chroniqueurs sportifs présents), qui lui vaudra la remise du Trophée de Champion
du Monde des mains du Vice-Ministre des sports de Chine, son Excellence XU-CAI, très admiratif de sa performance de combattant d’origine africaine ; ainsi que beaucoup d’éloges de divers politiciens africains et européens, dont le Belge Charles PIQUÉ,Le niveau de puissance atteint par ses techniques de frappe était si dévastateur, que son coach, l’Instructeur de la police de militaire de Xian, GAO laoshi, devait lors des exercices maintenir le « pao » (protection portable pour l’entraînement des low-kicks) contre un arbre et se placer derrière celui-ci pour éviter d’être blessé par l’onde de choc des coups de pied (voici la photo témoin, prise à Shenzhen quelques heures avant le début du championnat, qui fut publiée dans le journal Wochenspiegel en janvier 1989).
La preuve manifeste de l’impact phénoménal de ses coups fut l’articulation de la cheville brisée par un seul low-kick lors du combat de demi-finale contre le combattant suédois.Champion d’Europe « sanda » en 1987 Barcelone, Espagne,
Trophée du meilleur combattant européen en 1986.
Champion d’Europe « sanda » en 1986, à Bruxelles en Belgique,
Multiples titres de Champion intraeuropéens (Benelux, Belgique-France, ) en « sanda »,
Deux fois Champion de Belgique « sanda » en 1986 et 1985,
Trophée de la meilleure démonstration de « taolu » à Kung-fu Expo en Belgique.
Durant ces années de compétition, il occupera en parallèle la fonction d’entraîneur national en combat.
En 1989, il recevra les honneurs d’être cité au Mérite Sportif National pour ses multiples titres de Champion internationaux et belges en combat, ainsi que pour son prosélytisme du wushu comme voie par excellence d’émancipation sociale et d’épanouissement existentiel en Belgique et dans le reste du monde.
Début 1984, tout comme son grand-père et ensuite son père, il débute sa carrière sécuritaire par le monde du renseignement en tant qu’agent « NOC » (Non-Official Cover), d’abord en Belgique, puis en Europe avant d’effectuer en 1985 sa première mission clandestine extérieure en Asie en tant que « FIO » (Field Intelligence Officer).
En 1988, juste après son premier titre de Champion du monde de Kung-fu combat, il quitte, momentanément, la communauté internationale du renseignement pour se lancer en tant que formateur d’entreprises, dispensant des stages de motivation individuelle, de type « esprit gagnant » et « team-building » destinés aux cadres supérieurs, et des stages de développement personnel pour apprendre comment développer et déployer son énergie de manière analogue à celle qui permet de remporter un championnat international. Ainsi, en tant que consultant free-lance, il dispense des conseils aux entreprises européennes qui cherchent à implanter des usines en Chine ou à vendre des licences aux Chinois. Tout en assumant ponctuellement un rôle d’intermédiaire ou de négociateur, auprès d’autres industriels qui, eux, cherchent simplement à établir des relations commerciales avec la Chine.
2.PÉRIODE SÉCURITAIRE

En 1991, après son deuxième titre de Champion du monde de Kung-fu combat, il démarre sa première activité sécuritaire, le centre de formation SHAN dans lequel il dirige personnellement le Bureau de R&D (Recherche & développement), entité au sein de laquelle il a conçu plusieurs inventions inédites qui par ailleurs ont pour chacune d’entre-elles fortement impacté les pratiques de combat des forces de l’ordre occidentales ; et il a développé une série d’innovations majeures concernant les techniques et tactiques actuelles relatives aux opérations spéciales antiterroristes et contre-terroristes, qui ont modifié en profondeur les nombreuses méthodes séculaires d’entraînement standard en vigueur.
Durant cette période, il continuera d’effectuer ponctuellement des missions de protection rapprochée pour des diplomates, hommes d’affaires, diamantaires, avocats internationaux (ONU et multinationales) et de notoriétés du show-biz tant en Afrique qu’en Europe.

Entre 1996 et 1997, ses relations privilégiées avec le commandement de l’ERT s’étendent à d’autres Agences des États-Unis en charge des enjeux géopolitiques stratégiques et des crises sécuritaires internationales. Elles le considérèrent rapidement comme une « bête de guerre » à prendre en considération dans le cadre de leurs collaborations futures en Afrique subsaharienne, au vu de ses compétences de haut niveau en CQB (Close Quarter Battle), de ses tactiques de combat urbain particulièrement efficace et surtout de sa capacité opérationnelle à intervenir dans des environnements politiques instables et très hostiles.
En 1997, il est patriotiquement forcé de réintégrer le monde de l’intelligence et des opérations spéciales dans un Zaïre en crise à la suite de tensions politiques internes avec les oppositions démocratiques et à un conflit de basse intensité qui se déroule dans la zone frontière entre le Zaïre et le Rwanda ; qui dégénérera en 1996 en une guerre révolutionnaire déclarée par la coalition politico-militaire AFDL dirigé par Laurent Désiré KABILA pour renverser la dictature du Président MOBUTU Sese Seko.
À la chute du Président MOBUTU Sese Seko, le pays est renommé en RDC, et un nouveau gouvernement est établi, son Vice-Ministre de l’Intérieur en charge de la Sécurité et de la Police Nationale, le Général Faustin MUNENE, le recrute et l’élève en juillet 1997 au grade de Commandant chargé de l’instruction des forces d’intervention de la Police Nationale et en parallèle le nomme Conseiller Sécurité au sein de son cabinet au Vice-Ministère de l’Intérieur.
Entre 1997 à 1998, il assurera ponctuellement en RDC en sus de sa fonction de Conseiller Sécurité au cabinet du Vice-Ministre de l’Intérieur d’autres hautes fonctions officielles en sa qualité d’expert, d’abord pour réaliser un audit sécuritaire global complété par un plan de restructuration et modernisation de l’ANR (les services de renseignement), et ensuite pour concevoir un nouveau type d’unité d’opération spéciale et de protection rapprochée présidentielle (plus polyvalente et totalement organique).
Mi 1998, il est arrêté, puis détenu et torturé au camp Kokolo — la base logistique des FARDC — lors d’une rafle d’épuration politico-ethnique importante, visant tous les responsables non katangais qui occupaient des responsabilités sécuritaires ou militaires effectuées par deux colonels katangais considérés comme les faucons les plus durs du régime en pleine dérive dictatoriale.
En décembre de la même année, après avoir été copieusement interrogé, torturé et présenté plusieurs fois au peloton d’exécution militaire, il sera finalement libéré après plusieurs mois de détention arbitraire grâce à un accord sécuritaire d’assistance technique conclu avec le Général John NUMBI.
3.TEMPS POLITICO-MILITAIRE

À cette période, début d’octobre 1998, à la demande pressante de plusieurs anciens ministres, opposants politiques et patriotes en exil, il élabore dans le plus grand secret avec grâce à un réseau de prisonniers d’opinion, de journalistes, de militaires, de membres de la société civile et de militants d’opposition un mouvement de résistance politico-militaire, le R11-Congo (Résistance des 11 provinces du Congo), pour lutter concrètement contre la dérive autoritariste du Président Laurent Désiré KABILA qui sévit en RDC ; avec le R11 il s’engage avec ses combattants dans une lutte clandestine sur deux fronts stratégiques, l’un à Kinshasa et l’autre au Sud-Kivu, afin de révéler au grand jour et de dénoncer les nombreux crimes et violations des droits de l’homme perpétrés par les responsables militaires et sécuritaires du régime dictatorial en place.
Peu de temps après, il sera exfiltré in extremis de la RDC avec l’aide d’un haut responsable militaire américain pour l’Afrique du Sud, où il sera rapidement embauché comme Directeur des formations internes pour une société de sécurité et de protection rapprochée basée à Cape-Town, avant de devenir officiellement un consultant-instructeur free-lance en antiterrorisme et contre-terrorisme pour la Police Spéciale sud-africaine.
Juste avant son départ, la nuit de son exfiltration, sa mère KALONDA Okaku lui donna beaucoup de conseils traditionnels et conclut en lui disant « tu dois faire, ce que tu dois faire pour ton pays » ; c’est ce dernier conseil qui fonda et guida son parcours politico-militaire.
Le R11-Congo, purement paramilitaire à ses débuts, décide de se doter d’une plateforme politique en 1999 et transfert son QG de Kinshasa à Cape-Town en Afrique du Sud.
De là s’organiseront des bataillons mixtes dans 25 sites au Congo et plusieurs brigades de dissuasion au Rwanda et en Ouganda.
De 2002 à 2014, étant devenu un opérateur contractuel réputé et un instructeur très coté, il mène en free-lance différents missions clandestines, opérations spéciales et projets de protection de parcs nationaux dans plusieurs pays du Maghreb et d’Afrique Centrale.
En 2008, il est mandaté pour organiser un lobby international politico-financier pour le Révérant Pasteur Frédéric NTUMI en fin d’opération de pacification au Congo-Brazzaville et juste avant de démarrer en RDC une opération humanitaire d’investigation et de défense juridique pour lutter contre les viols instrumentalisés par des milices étrangères à l’est de la RDC avec l’aide de responsables religieux locaux (dont le Pasteur Désiré AMISSI AMIRADHO œuvrant au site de Béthel) dans la localité de Baraka située dans le territoire de Fizi dans la Province du Sud-Kivu à l’est de la RDC.
En 2013, lors sa dernière opération spéciale en Centrafrique, au vu des nécessités de sa nouvelle assignation opérationnelle et des milliers effectifs à former et à commander, il est élevé 12 août au grade de Général de Division assigné à la fonction de CEMA (Chef d’État-Major de l’Armée) des forces armées du mouvement politico-militaire Révolution et Justice (R-J en sigle), assignation couvrant le commandement de l’ensemble des forces de R-J et l’émission des communications officielles.
R-J ne se définit pas comme une rébellion, mais comme un mouvement révolutionnaire pleinement responsable, prêt à aider l’armée là où l’État ne peut plus assumer ses prérogatives sécuritaires et militaires régaliennes ; pour preuve et à la différence des forces officielles et groupes rebelles sur le terrain, les populations locales et rurales accueillent avec satisfaction les opérations de stabilisation et les aides humanitaires réalisées par R-J.
État-Major de R-J au sein duquel il forma son staff tactique composé du :
- Colonel Waluba ESPILODJA† (tué le 14-08-2014 par un tir de riposte de la MISCA),
- Colonel Luther BETUBAM,
- Lieutenant-Colonel Raymond BELANGA.
Avec lesquels il conçut et mena toutes les opérations avec succès jusqu’à la rupture de son contrat et son départ de R-J, le 12-03-2014.
Cet acte de cessation de commandement démotiva et déclencha une démission massive de plusieurs milliers de soldats de R-J qu’il avait personnellement formés et qualifiés, cela laissa le Président du mouvement le Commandant Armel-Mingatoloum SAYO seul et démuni avec une garde minimale de 60 hommes à la base de Gadoulou (sur l’axe entre les villes de Paoua et Beboura 3) en juin 2014.
Le mouvement politico-militaire R-J maintenant sans revenus, ni financement s’affaiblit immédiatement, car le Général Div. FT-KO, qui était la personne de confiance et de référence auprès des entités privées et des gouvernements qui avaient financé la logistique initiale et aidé politiquement R-J, venait de quitter ses fonctions de CEMA et d’expert unique de la doctrine de « Force&Combat » au sein de R-J.
Ce qui eu pour effet immédiat, l’arrêt de tout support financier et d’aides politiques extérieures.
Cette situation de vide opérationnel et logistique se déroule quelques mois, juste avant l’arrivée de la société militaire privée russe WAGNER au profit de l’opération française SANGARIS.
De 2008 à 2014, s’étant opposé activement aux dictatures du Président MOBUTU Sese Seko et du Président Laurent Désiré KABILA, il a été fait à deux reprises prisonnier politique en RDC. Dans un premier temps à cause de ses opinions et critiques politiques, qui sont à la fois nationalistes et souverainistes, et qui l’amenèrent au cours de sa longue lutte à définir sa théorie des « 4 mobutismes » (originel, plagié, hybride, renégat). Définition par laquelle il explique rationnellement la dynamique du continuum de la décadence gouvernementale, ainsi que ses principales résultantes directes qui, sont, l’endémisme de la corruption des responsables étatiques, et la systématisation de la violence sur les populations comme levier politico-économique.
Dans un deuxième temps, à cause ses multiples actions paramilitaires pro-souveraineté, menées au Congo avec différents groupes de résistants et populations sur le terrain.
Depuis 2015, il a repris ses activités de chercheur et d’écrivain afin, d’une part, poursuivre ses différentes recherches sur la nature du combat — pris au sens large —, ainsi que d’autre part, reprendre ses rédactions pointues en vue de pouvoir continuer à dispenser ses inventions, innovations et nombreuses connaissances empiriques.