
GUERRIER ATYPIQUE
BIOGRAPHIE

Parcours
1.HÉRITAGE SÉCURITAIRE

Son père
Léon TOUSSAINT (junior), résistant belge des premiers jours durant la Deuxième Guerre mondiale, qui s’engagea par la suite dans l’armée américaine sous les ordres du Général PATTON en tant que Caporal de première classe dans l’infanterie jusqu’à la fin des combats qui se terminèrent en Tchéquie.
Après la guerre, il obtint son diplôme d’agronome-vétérinaire, ainsi que son agrégation « maladies tropicales » à Anvers, et passa dans le même temps le concours d’État permettant d’exercer dans la fonction publique un poste au grade d’inspecteur ; avant de partir s’installer à Lodja au Congo dans le cadre d’un projet d’élevage industriel pour la coopération belgo-congolaise dans le territoire du Sankuru.
À Lodja, il s’est vu attribuer un boulevard à son nom, à titre honorifique pour les énormes services rendus à la population et au développement socio-économique sans précédent de la région.
En parallèle et en toute discrétion, il reprit du service en collaborant avec un service d’intelligence américain par le biais d’un officier traitant, dont la couverture était celle d’un pasteur protestant.
Presque pensionné, il retourna en Belgique et travailla encore quelques années en tant qu’Inspecteur des lois sociales.
Sa mère
KALONDA Okaku, fille cadette de KALONDA Ngandu et petite-fille de KALONDA Ngongo, Chef coutumier Tetela du rite « Léopard » établi dans le district de Katakokombe dans le territoire du Sankuru.
Son grand-père paternel, Léon TOUSSAINT (senior) fut un haut fonctionnaire de l’État belge, d’abord durant la 1ére guerre mondiale au sein de l’unité de renseignement militaire de l’armée belge, et ensuite durant la 2ème guerre mondiale en tant qu’Inspecteur Principal de la Sûreté de l’État affecté à la « 2ème section » de l’Armée belge, affecté à la surveillance des activités d’espionnage nazies à la zone frontalière entre la Belgique et l’Allemagne, plus précisément entre la gare de Welkenraedt et la gare de Herbestal.
Avant le début de la guerre, il survécut à deux attentats de justesse, car son chauffeur et garde du corps ainsi que son berger allemand furent tués, avant qu’il soit finalement arrêté par la Police allemande le 02-08-1940 et retenu dans le camp spécial de haute sécurité destiné aux hautes personnalités et responsables sécuritaires à Aachen en Allemagne par la Gestapo pour être interrogé intensivement jusqu’au 10-12-1941.
Après la guerre, il exerça un certain temps comme garde du corps personnel du Roi Albert Ier.
Son grand-père maternel KALONDA Ngandu fut officier de la Force publique belge au Congo belge.

2.AFFILIATION ANCESTRALE ET ENFANCE

Rite ancestral de la Royauté Tetela
Sa petite enfance se déroule à la ferme de son père, le Centre Agricole et Bestiaux Industriel, CABI en sigle, entièrement conceptualisé et développé par son père dans le cadre de la Coopération belge au Congo), période durant laquelle il sera amené par sa mère auprès des sages de la chefferie Tetela pour l’initier au rite ancestral du léopard — qui se clôture par « la griffe », une scarification unique et discrète réservée aux seuls membres de la lignée Royale Tetela —.
Guerre civile de 1964 à 1966
À l’indépendance du Congo en 1960, Patrice Émery LUMUMBA est nommé 1er Ministre. Durant son premier voyage officiel en Belgique, il prononce dans le cadre de sa fonction un discours nationaliste et souverainiste devant les autorités belges, dont le Roi Baudoin présent qui sera à juste titre totalement embarrassé par l’ensemble des vérités énoncées, un discours historique très dur, mais très vrai, qui fit scandale du côté des Belges et qui fait jusqu’à ce jour la fierté profonde de la nation congolaise et des multiples nations africaines.
Cet évènement de vérité publique, sans filtre, est inédit en Afrique et conduira inexorablement le 1er Ministre Patrice Émery LUMUMBA à une mort certaine au travers d’une machination politique sans précédent qui permettra et amènera son assassinat au Katanga le 17 janvier 1961.
Cet assassinat générera un climat de violence politique qui perdurera et amènera les multiples troubles civils violents qui débutèrent en 1964, initialement à Stanleyville (l’actuelle ville de Kisangani), après la proclamation de la Constitution de Luluabourg (l’actuelle ville de Kananga) jusqu’aux massacres et atrocités qui se perpétreront jusqu’en 1966, c’est ainsi qu’il sera séparé de son père, ce qui obligera sa mère de fuir les massacres et de se cacher avec lui durant un long périple au travers des forêts et savanes pendant plusieurs mois, avant de pouvoir réussir à rejoindre la capitale Léopoldville (actuel Kinshasa), où, il retrouva finalement son père et une partie de sa famille maternelle.
Ces évènements tragiques amèneront la Belgique à envoyer des paracommandos dans le cadre de l’opération « Dragon rouge », puis celle de « Dragon noir », pour neutraliser la rébellion « Nationaliste Lumunbiste Simba » sans pour autant pouvoir stopper les atrocités en cours qui se déroulèrent jusqu’à la fin de la guerre civile.
Après son coup d’État en 1965, le nouveau Président MOBUTU SESE SEKO ordonne de neutraliser l’administration locale à Lodja et règne en dictateur sur le Congo et Zaïre pendant 36 ans. Durant toute cette période, il laissera le Sankuru complètement enclavé, car il aura toujours peur que les courageux guerriers révolutionnaires Tetela ne se révoltent à nouveau.
En 1997, il est patriotiquement forcé de réintégrer le monde de l’intelligence et des opérations spéciales dans un Zaïre en crise à la suite de tensions politiques internes avec les oppositions démocratiques et à un conflit de basse intensité qui se déroule dans la zone frontière entre le Zaïre et le Rwanda ; qui dégénérera en 1996 en une guerre révolutionnaire déclarée par la coalition politico-militaire AFDL dirigé par Laurent Désiré KABILA pour renverser la dictature du Président MOBUTU Sese Seko.
À la chute du Président MOBUTU Sese Seko, le pays est renommé en RDC, et un nouveau gouvernement est établi, son Vice-Ministre de l’Intérieur en charge de la Sécurité et de la Police Nationale, le Général Faustin MUNENE, le recrute et l’élève en juillet 1997 au grade de Commandant chargé de l’instruction des forces d’intervention de la Police Nationale et en parallèle le nomme Conseiller Sécurité au sein de son cabinet au Vice-Ministère de l’Intérieur.
Entre 1997 à 1998, il assurera ponctuellement en RDC en sus de sa fonction de Conseiller Sécurité au cabinet du Vice-Ministre de l’Intérieur d’autres hautes fonctions officielles en sa qualité d’expert, d’abord pour réaliser un audit sécuritaire global complété par un plan de restructuration et modernisation de l’ANR (les services de renseignement), et ensuite pour concevoir un nouveau type d’unité d’opération spéciale et de protection rapprochée présidentielle (plus polyvalente et totalement organique).
Mi 1998, il est arrêté, puis détenu et torturé au camp Kokolo — la base logistique des FARDC — lors d’une rafle d’épuration politico-ethnique importante, visant tous les responsables non katangais qui occupaient des responsabilités sécuritaires ou militaires effectuées par deux colonels katangais considérés comme les faucons les plus durs du régime en pleine dérive dictatoriale.
En décembre de la même année, après avoir été copieusement interrogé, torturé et présenté plusieurs fois au peloton d’exécution militaire, il sera finalement libéré après plusieurs mois de détention arbitraire grâce à un accord sécuritaire d’assistance technique conclu avec le Général John NUMBI.
Scolarité, sports et activités
Son enfance commence dans le quartier de La Gombe, où résident la majorité des résidences diplomatiques et des écoles privées étrangères.
Il débute son cycle études fondamentales à l’EPPL (aujourd’hui renommé LPL – Lycée Prince de Liège) de Kinshasa et suit un entraînement journalier en natation sous la supervision de son père qui devient son premier mentor en termes de techniques d’automotivation et d’autodiscipline (acquises durant son passage dans l’armée américaine).
En 1975, à l’âge de 10 ans, toujours entraîné et coaché par son père il devint champion de natation au 100 mètres crawl de la compétition inter-écoles de Kinshasa.
Dans le même temps il rejoint l’unité des louveteaux, et ensuite celle des scouts, toutes les deux cantonnées au Collège Boboto de Kinshasa.
Arts martiaux et sports de combat
En 1970, à l’âge de 5 ans, il amorce son futur long parcours dans le monde des arts martiaux par la pratique du Judo au club de l’EPPL.
En 1974, à l’âge de 9 ans, sa pratique du judo est complétée par la Boxe anglaise, qu’il découvre à la suite des super-entraînements, qui se déroulent à l’hôtel Intercontinental situé dans le quartier de la Gombe, auxquels il a pu accéder en tant que spectateur discret.
Deux des plus grands boxeurs de l’histoire qui s’y entraînaient l’ont totalement subjugué au niveau de l’esprit de victoire qui les animait tous les deux et de la puissance physique phénoménale qu’ils possédaient.
Ces deux boxeurs, que sont FORMAN Georges et Mohamed ALI, s’affrontèrent dans le cadre de ce que les médias surnommèrent le combat du siècle ou « The Rumble in the jungle » qui s’est déroulé au « Stade du 20 mai » de Kinshasa le 30 octobre 1974.
Cet évènement devint une grande source d’inspiration pour sa future carrière sportive et professionnelle.
À l’âge de 11 ans, il ajoute la pratique du Viet-vo-dao (kung-fu vietnamien) avec un expatrié vietnamien collaborateur de son père.
Confrontation aux dégâts de la guerre
En 1978 à l’âge de ses 13 ans surviennent les massacres de Kolwezi dans la Province du Katanga, ville où des unités de choc françaises du 2ème REP commandé par le Colonel Philippe ERULIN furent parachutées pour stopper les rebelles et où des unités d’intervention belges du régiment paracommando commandé par le Colonel DEPOORTER (BEM) furent aéroportées pour soutenir l’opération française en cours.
Durant les rapatriements des légionnaires du 2ème REP gravement blessés au combat vers l’Aéroport International de Ndjili à Kinshasa, la Croix-Rouge et les scouts de Kinshasa furent mobilisés pour assumer les services repas dans un aérogare qui fut aménagé en Hôpital opérationnel de campagne ; ce fut pour lui, le premier contact direct avec les blessures de guerre et leurs dommages psychologiques conséquents.
3.ÉDUCATION MARTIALE

Sa scolarité, sa pratique des arts martiaux et sports de combat débutés à Kinshasa sont poursuivies intensivement en Belgique, en Allemagne, en France et en Chine.
La compréhension du combat, ses professeurs
En 1979, il commence son initiation au Wing-Tsun Aachen dans l’une des écoles de la branche de Maître Leung TING à Aachen (Aix-la-Chapelle) en Allemagne.
En parallèle, il débute sa pratique du Karaté du style Shotokan, auprès du Maître Salvator SCARLATA à la salle de l’école communale à Welkenraedt en Belgique.
Fin 1979, il pratiquera le Taekwondo auprès de Maître Lee Tang SON à Liège en Belgique.
En 1980, il décide de perfectionner sa pratique du combat en Karaté du style Shotokan, auprès du Maître Richard KOZAKEVITCH† qui enseigne le combat réel à la salle de la Sauvenière à Liège en Belgique.
Fin 1980, il est validé au rang de Maître par le futur président de la Fédération belge de Wushu en constitution, et ouvre sa première école de kung-fu Wing-Chun à l’âge de 15 ans — faisant ainsi de lui le plus jeune Maître en Europe — où il professe déjà un enseignement très dur, mais particulièrement innovateur pour l’époque, car c’est à la fois très traditionnel (taolu, qi gong, méditation, philosophie) et à la fois très réaliste dans sa pratique totalement tournée vers le combat réel dans sa première salle à Herbestal en Belgique.
C’est de cette école de haut niveau que sortiront plusieurs jeunes maîtres et champions de Belgique, dont Maître Didier D. qui devient par la suite son plus proche élève et seul confident, l’unique élève avec qui il partagea la tradition secrète du Wing Chun et les pratiques du travail de l’énergie interne (qi-gong)
La science du combat, ses Maîtres
En 1981, il entame l’apprentissage des 4 armes traditionnelles de base du Kobudo 古武道 (bo, kama, nunchaku et saï) et celle du sabre japonais, le katana, par l’art de l’Iado 居合道 auprès de Maître CHARON à Bruxelles.
En 1982, déjà membre de l’équipe nationale de kung-fu (wushu), il enrichit sa pratique du combat par des entraînements intensifs au Kick-boxing auprès de Maître Jean-Francis CALMETTE, qui l’initiera également au Ken jutsu 剣術 traditionnel à Bruxelles en Belgique.
En 1983 il poursuit son évolution de jeune Maître par un travail approfondi de son style de prédilection, le Wing-Chun 咏春拳, à Paris en France auprès du Grand Maître William CHEUNG qui fût formé par Yip Man et qui parraina Bruce Lee, auprès de celui-ci, avant de lui enseigner les bases du combat.
Fin 1983, il débute sa première initiation à l’art secret du « Dim-Mak » 点脉 (l’étude des points vitaux immédiats et décalés) ainsi que les bases de la médecine chinoise traditionnelle 黄帝内经 de pratique Shaolin par Maître LO Chi, à Bruxelles en Belgique.
À ce stade, sa progression de jeune Maître va se poursuivre en Chine et va s’étaler sur quatre phases d’études à haut niveau auprès de l’élite des Maîtres chinois.
La maîtrise du combat, ses premiers Grands Maîtres
D’abord en 1984 pour suivre sous la houlette du Grand Maître Liu l’enseignement traditionnel et monastique du style Xing-I 形意拳 et du Qi-gong 气功, en vue de devenir ce que les Grands Maîtres nomment un « homme accompli » au sens de la sagesse chinoise, dans un petit temple d’étude situé dans le quartier sud, à proximité de l’arrière du « Bell Tower », à Xian en Chine.
Suivi en 1986 par la première formation internationale de wushu, pratique qui couvre plus de 400 styles du nord et du sud de la Chine avec des orientations soit externes ou internes, sanctionnée par une qualification officielle d’instructeur dans les matières : Chang-chuan 长拳, armes traditionnelles, Taiji-chuan 太極拳 et Sanda 散打, organisé par la Chinese Wushu Association au sein de l’Université de sport de Beijing en Chine sous la direction du Grand maître Wu Bin 吴 彬.
Durant cette même période, l’entraîneur de l’équipe nationale chinoise de boxe anglaise le professeur Wang, lui enseigne des techniques pour professionnels à l’Université de sport de Beijing en Chine.
De retour en Belgique, il assurera la fonction d’entraîneur national combat, jusqu’à son prochain séjour en Chine.
La voie du guerrier, ses derniers Grands Maîtres
Complété en 1988 par un entraînement intensif au Chi-na 擒拿, et au Pigua-chuan 劈掛拳 à l’Académie de la Police Militaire de Xian en Chine — privilège jamais accordé à un non-Chinois à ce jour — auprès de l’instructeur spécial Gao qui deviendra son coach-combat officiel lors du premier Championnat du monde de Sanda qui se déroula à Shenzhen en Chine en 1988 et qu’il remporta haut la main.
Suite à son implacable victoire dans la catégorie – 80 kg, la « Revue Nationale des Sports » chinoise, parue au mois d’octobre 1988, lui dédia la une et réalisa une longue interview illustrée ayant pour titre le « second Bruce-Lee » face aux meilleurs combattants du monde.
Études clôturées en 1989 à Foshan dans le sud de la Chine, chef-lieu traditionnel du style Wing-Chun 咏春拳, par l’enseignement exclusif de Maître Wu sheng qu’il lui permit d’atteindre la maîtrise du style Wing-Chun 咏春拳 et du WushuTao 武術道, grâce à l’enseignement ancestral et secret de l’art du combat mortel, de la tactique et de la stratégie militaire chinoise.
Dont tous les fondements et principes ont littéralement été gravés virtuellement afin d’être dissimulés dans l’ensemble de la suite des mouvements de Sil-Lium-Tao 小念頭, le premier des 3 taos fondamentaux du Wing-Chun, par la fondatrice du Wing-Chun la nonne Ng Mui 五枚, exploit inédit et unique jusqu’à ce jour réalisé durant la Dynastie Qing (1644-1911) pendant l’immense contexte de résistance nationale à l’envahisseur mandchou.
4.ÉTUDES SPÉCIFIQUES
En parallèle, à ces enseignements hors du commun, il suivra plusieurs cycles courts d’études appliquées en : gestion, marketing, serveurs UNIX et réseaux, et participera par intermittence à deux cycles post-universitaire, l’un en commerce et négociation internationale, et l’autre en théologie monothéiste.
5.VIE FAMILIALE
Il est célibataire et père de plusieurs enfants.